La piste de sable, Andrea Camilleri


Commencé alors que je n'avais pas mon livre en cours avec moi - et ce malgré mes bonnes résolutions d'élimination des lectures en parallèle (on ne se refait pas) .. et bien vite terminé.

Vigata est en émoi depuis que Salvo Montalbano a trouvé devant chez lui le cadavre d'un cheval battu à mort, sur la plage de Marinella. Mais ledit corps a tôt fait de disparaître. Et le propriétaire du cheval ne semble pas porter plainte.

Avec ses acolytes habituels - Fazio, Mimi Augello, Catarella, Galluzzo - Montalbano se lance à la poursuite des coupables, le long d'une bien mystérieuse piste de sable qui se perd dans les collines siciliennes et le monde des paris et des courses clandestines ... et la Mafia n'est jamais bien loin.

On retrouve avec un plaisir intact les figures classiques du Montalbano, depuis le délectable Dr Pasquano, jusqu'à l'odieux questeur, en passant par la Suédoise Ingrid et son ami romaine Rachele, aux charmes desquels Salvo devra résister (ou pas) pour clore son enquête. On s'attache décidément toujours autant à Montalbano, qui vieillit et devient presbyte même s'il ne veut pas le reconnaître, qu'il aime toujours autant les déjeuners chez Enzo et la caponata d'Adelina.

"Tout cela, c'était des tentatives ridicules, misérables et minables, d'arrêter le temps. L'arrêter au moins durant les quelques secondes où seul le corps vivait, tandis que la tête se perdait dans un grand rien enfin hors du temps".

Il n'y a pas à dire, les valeurs sûres, ça le fait (malgré une traduction un peu paresseuse de Quadruppani). Mais bon, avec tout ça je n'avance sur aucun de mes défis de lecture (Objectif lune, Challenge ABC), mais au moins je ne suis plus en train de lire que deux livres en même temps (on revient tout de même à des niveaux acceptables).

Et n'oubliez pas, selon le précepte montalbanien, que "le moindre caca de mouche peut servir".

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