Bonne surprise que ce premier roman, édité dans une collection "jeunesse", mais qui peut plaire, par la force de son imaginaire à un public bien plus large, et pas nécessairement initié à / friand de littérature fantasy.
Ophélie est une jeune femme d'une maladroite terrible, mais elle est aussi une fille talentueuse, une liseuse, capable de déchiffrer un objet, en remontant dans son passé, et en pénétrant l'esprit de ceux qui l'ont manipulé. Elle coule des jours paisibles parmi sa large famille, sur l'arche - une île aérienne - d'Anima. Sauf que la voilà embarqué dans un mariage arrangé, négocié dans les plus hautes sphères. Contre sa volonté, elle doit épouser Thorn, le glacial intendant général, qu'elle doit rejoindre à la Citacielle, une autre île, centre du pouvoir. Placée sous la protection (ou la coupe) de Berenilde, la superbe tante de Thorn, Ophélie est propulsée au coeur des intrigues de palais, qui s'expriment avec une rare intensité, entre des clans concurrents et ennemis, et se retrouve, bien malgré elle, l'enjeu de ces luttes à mort. Mais elle refuse, envers et contre tous les pronostics, à se laisser manipuler et manger toute crue.
Un premier roman, donc, mais déjà une capacité incroyable à créer de toutes pièces un univers, convaincant, et une intrigue prenante, avec une petite héroïne toute attachante et vulnérable - un peu avec la qualité des premiers Robin Hobb. Même au sein de la fantasy, c'est une aventure original, qui emprunte plus à la période moderne qu'au Moyen-Âge, et met en scène une femme (plutôt rare dans ce domaine littéraire). Est-ce parce que j'ai disposé d'un peu plus de temps ces derniers jours ? Toujours est-il que je n'ai pas lâché (en dépit d'un titre assez niais) Les fiancés de l'hiver, dévoré en quelques jours malgré ses 500 et quelques pages. Et j'ai bien envie de savoir ce que va devenir notre petite Ophélie, dans la suite de la série de La passe-miroir.
Ophélie est une jeune femme d'une maladroite terrible, mais elle est aussi une fille talentueuse, une liseuse, capable de déchiffrer un objet, en remontant dans son passé, et en pénétrant l'esprit de ceux qui l'ont manipulé. Elle coule des jours paisibles parmi sa large famille, sur l'arche - une île aérienne - d'Anima. Sauf que la voilà embarqué dans un mariage arrangé, négocié dans les plus hautes sphères. Contre sa volonté, elle doit épouser Thorn, le glacial intendant général, qu'elle doit rejoindre à la Citacielle, une autre île, centre du pouvoir. Placée sous la protection (ou la coupe) de Berenilde, la superbe tante de Thorn, Ophélie est propulsée au coeur des intrigues de palais, qui s'expriment avec une rare intensité, entre des clans concurrents et ennemis, et se retrouve, bien malgré elle, l'enjeu de ces luttes à mort. Mais elle refuse, envers et contre tous les pronostics, à se laisser manipuler et manger toute crue.
Un premier roman, donc, mais déjà une capacité incroyable à créer de toutes pièces un univers, convaincant, et une intrigue prenante, avec une petite héroïne toute attachante et vulnérable - un peu avec la qualité des premiers Robin Hobb. Même au sein de la fantasy, c'est une aventure original, qui emprunte plus à la période moderne qu'au Moyen-Âge, et met en scène une femme (plutôt rare dans ce domaine littéraire). Est-ce parce que j'ai disposé d'un peu plus de temps ces derniers jours ? Toujours est-il que je n'ai pas lâché (en dépit d'un titre assez niais) Les fiancés de l'hiver, dévoré en quelques jours malgré ses 500 et quelques pages. Et j'ai bien envie de savoir ce que va devenir notre petite Ophélie, dans la suite de la série de La passe-miroir.
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