Il n'est jamais déplaisant de se plonger dans un Robert Goddard. On se garantit quelques heures d'une lecture agréable, bien souvent prenante, aux personnages attachants. Il n'y a pas à dire, Robert sait y faire pour prendre le lecteur dans ses filets, et le faire revenir.
Un peu comme Lady Paxton, cette mystérieuse femme que rencontre Adrian sur la levée d'Offa, aux marges du Pays de Galles, où tout commence et tout finit. A l'aube d'un changement de vie radical, Adrian achève presue une très longue randonnée propice à ses réflexions. C'est à ce moment-clef qu'il rencontre Louise, une femme profondément triste, avec laquelle il a une mélancolique conversation. A quelques jours de distance, Adrian apprend qu'elle a été sauvagement assassinée peu de temps après leur brève rencontre. Profondément perturbé, il tombe de la piège de l'emprise de la défunte, se convaincant presque d'un sentiment amoureux, un intérêt qui tourne bien vite à l'obsession morbide. Il est en effet un témoin déterminant , interrogé dans le cadre de l'enquête. Il met ainsi un pied dans la famille Paxton, et entretient avec les filles et le mari de la morte des relations étranges et même perverses, un lien qui bouleverse totalement sa vie.
On ne boude guère son plaisir, bien que le coeur du roman soit longuet, et l'issue assez prévisible - enfin à partir d'un certain point du récit. Finalement, en relisant mon billet sur Par un matin d'automne (sans doute un peu dur avec le recul, je devais être mal lunée), je me rends compte que l'atmosphère profondément mélancolique et le trouble dans lequel le personnage principal s'enferme au point d'y gâcher sa vie, en font un roman curieux et prenant.
Un peu comme Lady Paxton, cette mystérieuse femme que rencontre Adrian sur la levée d'Offa, aux marges du Pays de Galles, où tout commence et tout finit. A l'aube d'un changement de vie radical, Adrian achève presue une très longue randonnée propice à ses réflexions. C'est à ce moment-clef qu'il rencontre Louise, une femme profondément triste, avec laquelle il a une mélancolique conversation. A quelques jours de distance, Adrian apprend qu'elle a été sauvagement assassinée peu de temps après leur brève rencontre. Profondément perturbé, il tombe de la piège de l'emprise de la défunte, se convaincant presque d'un sentiment amoureux, un intérêt qui tourne bien vite à l'obsession morbide. Il est en effet un témoin déterminant , interrogé dans le cadre de l'enquête. Il met ainsi un pied dans la famille Paxton, et entretient avec les filles et le mari de la morte des relations étranges et même perverses, un lien qui bouleverse totalement sa vie.
On ne boude guère son plaisir, bien que le coeur du roman soit longuet, et l'issue assez prévisible - enfin à partir d'un certain point du récit. Finalement, en relisant mon billet sur Par un matin d'automne (sans doute un peu dur avec le recul, je devais être mal lunée), je me rends compte que l'atmosphère profondément mélancolique et le trouble dans lequel le personnage principal s'enferme au point d'y gâcher sa vie, en font un roman curieux et prenant.
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Réagissez !