La maison du lys tigré, Ruth Rendell - une pendaison de crémaillère qui tourne mal


Stuart Front, un jeune londonien, pend sa crémaillère. L'occasion classique de rencontrer ses voisins, ceux de son immeuble et de sa rue (assez falabraques, voire inquiétants pour certains), mais, en dépit de son invitation et de ses espoirs, pas ceux d'en-face, les habitants de la maison du "lys tigré" comme il a surnommé la jolie jeune femme qui y figure.

Du reste, depuis qu'il vit dans ce quartier, rien ne va plus ou presque : sa maîtresse Claudia est plus collante que jamais, et le mari de celle-ci tend à devenir menaçant, et la mystérieuse maison d'en-face l'intrigue plus que jamais. A la poursuite du Lys Tigré, Stuart n'imagine pas encore où il a (maladroitement) mis les pieds, et ne soupçonne pas le déchaînement de violence qui va suivre.

En très bref, un Rendell assez décevant, malgré quelques réussites comme le personnage de Stuart, touchant de naïveté, mais qui ne suffisent pas à faire le charme de l'ensemble, où les tentatives d'humeur, fût-il noir, prennent mal. Rien en tous cas qui n'égale les chefs d’œuvre de psychologie perverse de La demoiselle d'honneur ou de L'Arbousier (pour moi le meilleur Rendell).

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