Ça commence dans les cahots d'une Jeep Wrangler de la Border Patrol. Sur ce secteur "chaud" de la frontière entre San Diego et Tijuana, sous les ordres d'un officier détraqué, Valentin Pescatore, flic à la police fontalière, doute du sens de son travail. Flics corrompus, passeurs, trafiquants croisent un chemin semé d'embûches, surtout quand Valentin est amené à passer à l' "otro lado", l'autre côté dans tous les sens du terme, avec une mission d'infiltré, qui le conduit sur une autre frontière, au coeur du continent, la Triple Frontière Brésil - Argentine - Paraguay, nouvelle zone grise de la mondialisation.
Univers ultra-violent et hyper-sécurisé (qui rappelle l'Afrique du Sud de Mike Nicol), la Frontière sue la peur et grouille de vie et de petits ... ou de très gros trafics. Ses différents acteurs, du chiffonnier à l'officier de la Frontalière en passant par les coyotes et leurs clandestins, ou par de plus gros poissons, s'agitent en tous sens.
La frontière a son jargon : "El otro lado", "AQM" (non-Mexicains), "TJ" (Tijuana), ses acteurs, son ambiance dans laquelle Sebastian Rotella nous plonge de manière vertigineuse. Au son des pales d'hélicoptère de surveillance et dans la lumière crue des puissants projecteurs de la Barrière, Rotella, ancien journaliste, brosse le portrait d'un théâtre de l'absurde, entre le désespoir des candidats migrants et l'absence de scrupule des gros durs de TJ ou d'ailleurs.
Univers ultra-violent et hyper-sécurisé (qui rappelle l'Afrique du Sud de Mike Nicol), la Frontière sue la peur et grouille de vie et de petits ... ou de très gros trafics. Ses différents acteurs, du chiffonnier à l'officier de la Frontalière en passant par les coyotes et leurs clandestins, ou par de plus gros poissons, s'agitent en tous sens.
La frontière a son jargon : "El otro lado", "AQM" (non-Mexicains), "TJ" (Tijuana), ses acteurs, son ambiance dans laquelle Sebastian Rotella nous plonge de manière vertigineuse. Au son des pales d'hélicoptère de surveillance et dans la lumière crue des puissants projecteurs de la Barrière, Rotella, ancien journaliste, brosse le portrait d'un théâtre de l'absurde, entre le désespoir des candidats migrants et l'absence de scrupule des gros durs de TJ ou d'ailleurs.
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