Le premier lauréat du prix Océans parrainé par la chaîne France Ô et l'écrivain Alain Mabanckou est enfin connu. Il s'agit de mon chouchou, l'excellent Notre-Dame du Nil. Ce prix, qui prend la suite du prix RFO après 16 éditions, me tient tout particulièrement à coeur, car (ceux qui ont suivi mes tribulations le savent déjà), j'ai fait partie du jury, une chouette expérience.
Mais, attention, être juré, c'est pas de la tarte ! Déjà, il faut lire douze livres en trois mois (vous pouvez retrouver ici la sélection). Qui plus est dans un domaine qui ne m'est pas des plus familiers, la littérature francophone, comprise dans toutes ses nuances : française (Maylis de Kérangal et sa Tangente vers l'Est, Leonor de Recondo explorant la douleur de l'exil dans Rêves oubliés), africaine (Notre-Dame du Nil, Les racines du yucca et le roman de la sénégalaise Khadi Hane), de l'Océan indien (En chute libre), antillaise (splendide relecture de Robinson par Chamoiseau) ou encore canado-haïtienne (l'étrange possédé du Bizango de Stanley Péan). La part belle est faite à la Méditerranée (Daniel Rondeau dévoilant les charmes mystérieux de Malte dans Malta Hanina) et notamment à l'Algérie (Nina Bouraoui peignant une adolescence algérienne dans Sauvage, Le glacis ou la guerre d'Algérie vue par une enseignante française sous la plume de Monique Rivet, le conte fantastique de Nabile Farès, Il était une fois l'Algérie), aux îles, à l'ouverture, bref à l'altérité. Variété de thèmes, richesses des tons et de la langue : la sélection donne un peu le tournis ... mais quelle aventure !
Parmi ces douze titres, nous votons pour dégager trois finalistes : Le Glacis, Notre-Dame du Nil, Rêves oubliés. Nous nous sommes retrouvés à Paris samedi dernier, pour délibérer et désigner un lauréat (en l'occurrence une lauréate, puisque les trois finalistes étaient des romans de femme). Sous la présidence souriante et bienveillante d'Alain Mabanckou, secondé par l'enthousiaste Sylvie Koné et l'efficace Pierre Krause), nous débattons de manière serrée pour départager Rêves oubliés et Notre-Dame du Nil, qui finit par l'emporter à une courte majorité, et que je ne saurais trop vous (rere)recommander !
Mais, attention, être juré, c'est pas de la tarte ! Déjà, il faut lire douze livres en trois mois (vous pouvez retrouver ici la sélection). Qui plus est dans un domaine qui ne m'est pas des plus familiers, la littérature francophone, comprise dans toutes ses nuances : française (Maylis de Kérangal et sa Tangente vers l'Est, Leonor de Recondo explorant la douleur de l'exil dans Rêves oubliés), africaine (Notre-Dame du Nil, Les racines du yucca et le roman de la sénégalaise Khadi Hane), de l'Océan indien (En chute libre), antillaise (splendide relecture de Robinson par Chamoiseau) ou encore canado-haïtienne (l'étrange possédé du Bizango de Stanley Péan). La part belle est faite à la Méditerranée (Daniel Rondeau dévoilant les charmes mystérieux de Malte dans Malta Hanina) et notamment à l'Algérie (Nina Bouraoui peignant une adolescence algérienne dans Sauvage, Le glacis ou la guerre d'Algérie vue par une enseignante française sous la plume de Monique Rivet, le conte fantastique de Nabile Farès, Il était une fois l'Algérie), aux îles, à l'ouverture, bref à l'altérité. Variété de thèmes, richesses des tons et de la langue : la sélection donne un peu le tournis ... mais quelle aventure !
Parmi ces douze titres, nous votons pour dégager trois finalistes : Le Glacis, Notre-Dame du Nil, Rêves oubliés. Nous nous sommes retrouvés à Paris samedi dernier, pour délibérer et désigner un lauréat (en l'occurrence une lauréate, puisque les trois finalistes étaient des romans de femme). Sous la présidence souriante et bienveillante d'Alain Mabanckou, secondé par l'enthousiaste Sylvie Koné et l'efficace Pierre Krause), nous débattons de manière serrée pour départager Rêves oubliés et Notre-Dame du Nil, qui finit par l'emporter à une courte majorité, et que je ne saurais trop vous (rere)recommander !
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