Inés de mon âme, Isabel Allende

Pour coller à mon nouveau programme - qui porte cette année sur le Cône sud (Argentine, Chili, Uruguay, Paraguay), je me lance dans des lectures locales, avec, ici, un roman d'Isabel Allende (une cousine de Salvador) sur la conquête du Chili par les Espagnols, et plus précisément le rôle qu'y a joué une femme, Inés Suarez.

Cette petite couturière, parti d'Extrémadure à la recherche de son mari attiré par le mythe de l'Eldorado, débarque dans l'empire des Indes. Elle y rencontre Pedro de Valdivia, un brillant capitaine, ambitieux et assoiffé de gloire et de pouvoir, qui deviendra bientôt le gouverneur des nouvelles terres conquises au Chili.

Style lourdaud à mon sens, et lecture plutôt fastidieuse, et pour tout dire assez guimauve dans les histoires d'amour successives, qui vaut surtout par son aspect historique. Les Espagnols, partis du centre de leur empire, le Pérou, où ils tâchent de consolider leur pouvoir, se lancent à la conquête du Sud, "là où les terres finissent". Après l'interminable traversée du désert d'Atacama (l'un des plus arides au monde), ils parviennent à fonder Santiago, la future capitale, dans une vallée verdoyante. Mais ils rencontrent une résistance inattendue de la part des indigènes. Toute la brutalité et la cruauté de la conquête sont là, dans ce royaume âpre qui ne recèle pas les richesses des Incas.

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