Vengeances romaines, Gilda Piersanti

C'est une histoire de disparitions. D'abord celle d'une grand-mère, le lendemain d'une violente dispute familiale lors du réveillon, et qui fait l'objet de l'enquête officielle, menée par Mariella de Luca et son adjointe Silvia di Santo. Et puis il y a cette enquête parallèle, menée au départ par la seule Mariella tombée sous le charme d'une jeune aide-soignante roumaine qui cherche à retrouver sa mère, disparue un an plus tôt, alors qu'elle était au service d'un couple de personnes âgées. Les fils se nouent et se dénouent à l'ombre inquiétante du Mont Soratte.

Que voilà un bon petit polar ! Sans faire dans l'esbrouffe, Gilda Piersanti vise juste avec son enquêtrice (c'est suffisamment rare pour être signalé), bonne vivante et cultivée, et son acolyte espiègle, pleines de failles et carrément attachantes. Dans un roman étonnamment court, se tenant loin du sensationnalisme, et avec une attention touchante portée aux personnages, même secondaires, elle parvient à brasser des thématiques aussi variées que les badanti, ces travailleuses étrangères se chargeant des basses tâches de la société italienne contemporaine, ou le passé qui ne passe pas des années de plomb.

Un auteur que l'on relira avec plaisir, et dont la découverte prolonge agréablement celle du Napolitain de Giovanni.

Commentaires

  1. Je viens de le finir en livre audio et je l'ai trouvé épatant!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'en ai acheté deux autres, je continue sur ma lancée !

      Supprimer

Enregistrer un commentaire

Réagissez !