Passager pour Francfort, Agatha Christie

Entamé dans le cadre du défi God save the livre, ... et (très) difficilement terminé - du genre en plusieurs semaines. C'est pourtant bien la première fois que je suis déçue par Agatha Christie !

Bon, mais alors, de quoi s'agit-il ? Ca commence plutôt bien, par une scène se déroulant dans le hall des correspondances de l'aéroport de Francfort, au cours de laquelle un dandy britannique, travaillant vaguement pour les services secrets, est accosté par une ravissante jeune femme qui, affolée, le supplie de la laisser embarquer à sa place sur un vol pour Londres, prétendant qu'il s'agit d'une affaire de vie ou de mort. Amusé par l'idée de se prêter au jeu, Sir Stafford Nye lui cède son passeport. Mais sa curiosité est piquée, et, de retour à Londres, il tente de retrouver la jeune femme, qui n'est autre qu'une comtesse grecque engagée dans les bien mystérieux rouages d'une conspiration internationale. Précisons que le tout se déroule sur fond de révolte mondiale de la jeunesse, sous la houlette d'un jeune "Siegfried" aux capacités oratoires stupéfiantes.

Que dire sinon que l'on navigue entre l'invraisemblable et l'ennuyeux à mourir, sans l'ombre d'une intrigue policière, sans bien parvenir à saisir si l'on a à faire une vieille dame pleine d'esprit et de dérision, ou effarée par les soulèvements étudiants. Un Agatha Christie tarif, qui me paraît donc tout à fait dispensable.

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