Fraîchement débarqué de sa Bretagne natale, Nicolas Le Floch, modeste jeune homme orphelin, est recommandé par son parrain, le marquis de Ranrueil, aux bons soins de Monsieur de la Sartine, le lieutenant général de police du roi. Ce dernier, après avoir formé Nicolas au métier de policier, lui confie une mission des plus délicates. Il s'agit de démêler une énigme apparemment simple, mais qui recouvre en fait une affaire d'Etat impliquant la marquise de Pompadour.
Premier tome des enquêtes de Nicolas Le Floch, cette Enigme des Blancs - Manteaux m'a été recommandée par mon collègue d'histoire, dont il se trouve que je partage beaucoup de goûts littéraires. Quoique ma lecture ait été (très) hachée, car entrecoupée de diverses tâches maternelles, et essentiellement nocturne, je dois dire que j'ai plutôt apprécié, et qu'il n'est pas impossible que je poursuive la série.
Comme toujours, l'attrait de ce genre d'ouvrage tient à deux aspects.
L'intrigue policière, d'abord - ici, elle tient la route, elle est suffisamment solide pour tenir le lecteur en haleine ; elle parodie même un peu les intrigues à la Poirot, où tous les protagonistes sont réunis au dénouement pour une (fastidieuse) mise en scène du brio de l'enquêteur démêlant les fils du mystère?.
Le contexte historique ensuite, le plus intéressant sans doute, pour une période plutôt boudée des romans historiques, et que l'on a plaisir à (re)découvrir au gré des pérégrinations de Nicolas dans le Paris de Louis XV. On apprend beaucoup, sans être assommé de notes ou de culture érudite ; ce sont les détails de la vie quotidienne ou les termes d'argot qui sont passionnants. Ainsi, on apprend qu'une femme "en chenille" est en tenue négligée ... et on en sait beaucoup, au terme du bouquin, sur les faubourgs, les boucheries et le milieu des jeux et de la prostitution.
Bref, une lecture rafraîchissante et sympathique.
Un roman qui m'a ennuyé. Je ne suis pas allé au bout.
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