Céleste, Martine Le Coz

Un joli roman (offert par ma grand-mère) pour les raisons que l'on sait. Etant donné les circonstances, on me pardonnera le fait que les billets soient d'autant plus courts que l'heure est avancée. C'est déjà beau que j'arrive encore à lire un petit peu !

"Elle est le désir même. Je veux dire, la vie même. Elle a, tout à la fois, le plus grand respect des formes de vie et, envers celle-ci, la plus grande exigence. Elle porte en elle le sens de l'absolu"

Céleste a seize ans et ne veut pas d'une existence étriquée. L'ouverture de son quotidien, elle la doit à la rencontre du docteur Lodran, un médecin haïtien métis deux fois plus âgé qu'elle, lors de l'épidémie de choléra qui frappe Paris pendant l'été 1832.

Ces deux-là se trouvent, mais leur union est évidemment impensable, tant pour Lodran, victime des préjugés racistes de la bonne société, que pour Céleste, promise à son oncle Paul qui nourrit à son égard des sentiments ambigus.

Un roman de la passion violente et absolue, sous-tendu par une écriture, qui, si elle est un peu lourde à la lecture, n'en demeure pas moins très poétique ; l'analyse des sentiments et d'une finesse rare ; l'histoire d'amour est prenante quoiqu'un peu éthérée, et peut-être trop parabolique.

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