Sous l'aile du bizarre, Kate Atkinson

Bon, d'accord, la couverture, avec ce chardon, cette mouette et surtout ce gros chien jaune, n'est pas très glamour. Mais c'est, comme chacun le sait, ce qui est à l'intérieur qui compte. Et, encore une fois, Kate Atkinson ne nous déçoit pas et nous réjouit au plus haut point.

De dérives en digressions, sur un ton drôle et grinçant, voilà un roman moins noir que la série des Jackson Brodie (La souris bleue et les suivants), qui ressemble plutôt, dans ses thématiques et sa construction, à Dans les coulisses du musée.

C'est tortueux en diable, on ne s'ennuie pas une seconde, on rit beaucoup. Les histoires s'emboîtent sans fin comme des poupées gigognes autour du personnage central d'Effie, dans un tourbillon décapant et surprenant. Et toujours avec cet inimitable non sense britannique !

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