Les veufs, Boileau-Narcejac


Serge Mirkine est un garçon malheureux et jaloux. Malheureux, parce qu'il passe sa vie à courir les cachets à l'ORTF, tout en écrivant, mais sans réellement publier. Jaloux, parce qu'il est marié à Mathilde, une femme superbe, mannequin de lingerie à ses heures perdues, volage et provocante. Serge vit constamment dans le soupçon, et chaque homme croisé en compagnie de Mathilde est un amant potentiel qui le plonge dans des affres d'angoisse. Un jour, il n'y tient plus, et engage un détective privé, qui lui prouve, photos à l'appui, la duplicité de Mathilde. Hors de lui, Serge fait l'acquisition d'une arme, et poursuit les deux amants. Il ne trouve pas Mathilde, mais tue Méryl.

Sauf que Méryl ... n'était pas l'amant de Mathilde. Commence alors une descente aux enfers pour Serge, qui doit à la fois préserver son couple des suspicions de Mathilde, et en même temps échapper à l'enquête policière qui fait suite au meurtre de Méryl.

Difficile d'en dire plus au risque de déflorer l'intrigue de manière dramatique.

Univers obsessionnel et inquiétant, suspense, psychologie, décor léché ... tous les ingrédients des bons Boileau-Narcejac sont là. Avec toujours cette réflexion sur le double, l'erreur et la tromperie. C'est délicieusement vintage, comme tout les Boileau-Narcejac. C'est diaboliquement pervers, sans être non plus tout à fait à la hauteur de Sueurs froides.

Pour d'autres histoires de manipulation, vous pouvez essayer Monsieur Ripley de Highsmith.

Commentaires

  1. bien envie de relire aussi Boileau-Narcejac ! adolescente j'avais aimé...
    bonne journée

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  2. Je trouve qu'effectivement, on ne s'en lasse pas !

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